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  – à parler de ce que l’on connaît le mieux, on risque de ne parler que de soi.
  – à parler de ce que l’on connaît moins bien, on risque de passer pour un sot.
 – à ne point parler, le risque est pire : celui d’entendre les autres parler d’eux.

Le parcours de Philippe Rosati est classique, et contrairement à de nombreux photographes, il n’a pas de légende à vendre, en effet, il n’a jamais reçu en cadeau un appareil photo de la part de son père ou d’un oncle éloigné, et n’est pas tombé non plus dans un bain de révélateur salvateur qui lui aurait permis de devenir photographe, vous l’aurez compris….. c’est un cliché !

Pour faire court, et éviter à son encontre un story telling par trop obséquieux, lui permettant de se construire une image :

Après s’être fourvoyé dans les méandres du cycle de Krebs, du D et L-Glucose, et autre Pont de Wheatstone à la faculté Lariboisière-Saint Louis, la formation universitaire de Philippe Rosati s’est écourtée faute de motivation, il intègre alors le service marketing et publicité d’un grand groupe pharmaceutique helvétique.
Cette fonction ” product manager ” lui permettra d’approcher les studios photographiques parisiens, pendant prés de cinq ans la fréquentation assidue des meilleurs cyclos de la capitale, fera naitre sa vocation pour la mise en lumière d’objets du quotidien.

Attiré par le monde de la publicité, il prend la décision de convertir sa passion, en réalité professionnelle et décide d’affronter cet univers élitiste, puis par exigence personnelle afin d’obtenir toute légitimité, il entreprend un cursus diplômant à la Société Française de Photographie.             

C’est donc tout naturellement que dans les années 90 il créer son studio à Puteaux, au cœur du monde des affaires et des agences de communication :  La Défense, avec Neuilly en limitrophe.

Il est consulté essentiellement sur les budgets du Luxe : Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie, Art de la Table, Parfums Cosmétiques et Soins, Spiritueux…et l’univers de La Femme.   

Ces domaines très qualitatifs et sans concession, sont pour lui un défi permanent pour lesquels il offre un regard personnel et un traitement du visuel particulier, appréciés des directeurs artistiques et acheteuses d’art auxquels il confie son dossier.

Il trouve dans la publicité un formidable creuset d’expérimentations visuelles toujours à la limite du possible, riche en rencontres et collaborations avec des personnalités créatives.

Pour lui l’objet devient sujet, animé d’une vie autonome perméable aux regards, et aux sensations, il ne réalise pas des natures mortes, mais bien du Still Life, comme tout créatif exerçant en studio, il lui est demandé de maitriser parfaitement sa lumière en la façonnant afin de créer des ambiances évocatrices.

Il est actuellement partenaire d’agences de mannequins parisiennes et réalise régulièrement pour celles-ci leurs shootings mode et les composites de leurs mannequins.

Aujourd’hui, il fait évoluer son univers photographique vers un travail plus personnel en utilisant la lumière naturelle. Sans mépriser les pixels ni les algorithmes, il revient depuis quelques années sur la création de séries en noir et blanc, réalisées en argentique grand et moyen format.